1. |
À la claire fontaine
04:29
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À la claire fontaine, m’en allant promener
J’ai trouvé l’eau si belle que je m’y suis baigné
Fendez-le bois, chauffez le four,
Dormez la belle, il n’est point jour
Sous les feuilles d’une chêne je me suis fait sécher
Sur la plus haute branche, un rossignol chantai
Fendez-le bois, chauffez le four,
Dormez la belle, il n’est point jour
Chante rossignol, chante ! Toi qui as le cœur gai
Tu as le cœur à rire, moi je l’ai à pleurer
Fendez-le bois, chauffez le four,
Dormez la belle, il n’est point jour
J’ai perdu ma maîtresse sans l’avoir mérité
Pour un bouquet de roses que je lui refusai
Fendez-le bois, chauffez le four,
Dormez la belle, il n’est point jour
Je voudrais que la rose fut encore au rosier
Et moi et ma maîtresse dans les mêmes amitiés
Fendez-le bois, chauffez le four,
Dormez la belle, il n’est point jour
Fendez-le bois, chauffez le four,
Dormez la belle, il n’est point jour
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2. |
Adieu Virginie
02:58
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Belle Virginie, les larmes aux yeux, je viens te faire mes adieux
Et là j’repars pour l’Amérique et je m’en vas, suivant le vent
Et adieu donc, belle Virginie, les voiles sont déjà mises au vent
Les voiles au vent, mon cher amant, cela me cause du tourment
Il surviendra quelques tempêtes et des orages assurément
Qui f’ra périr ton bâtiment, et moi je rest’rai sans amant
Belle Virginie, ne crains donc rien, je suis un premier marin
Et je connais toute la terre et je suis sûr de mon vaisseau
Il m’arriv’ra aucun naufrage durant que j’serai sur les eaux
Belle Virginie, jusqu’au retour sois fidèle à nos amours
Je te promets, ô ma mignonne, de revenir en ce pays
Là nous nous marierons ensemble, et adieu donc, belle Virginie
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3. |
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Ah si j’avais courage, j’aim’rais deux fois mon âge
Ah si j’avais courage, j’aim’rais belle Marion
Mais courageux le suis pas, jamais d’femme ne me voudra
Ah si j’avais bravoure, lui dirais mon amour
Ah si j’avais bravoure, j’épous’rais Marion
Mais chanson n’est que bravade
Et courageux le suis pas
Jamais d’femme ne me voudra
Ah si j’n’avais point peur, la couvrirais de fleurs
Ah si j’n’avais point peur, je cueill’rais Marion
Mais j’ai la peur à la gorge
Et des tremblements aux mains
Cette chanson n’est que bravade et courageux le suis pas
Jamais d’femme de ne voudra
Ah si j’étais vaillant, j’aurais dix-sept enfants
Ah si j’étais vaillaint, f’rais mère de Marion
Mais je n’eus qu’un piètre père,
La vaillance me transmit point
Cette chanson n’est que bravade et courageux le suis pas
Jamais d’femme de ne voudra
Ah si j’étais cossu, n’habiterais point les rues
Ah si j’étais cossu, je log’rais Marion
Mais j’fais partie de la plèbe,
Moins que pauvre et moins que rien
Cette chanson n’est que bravade et courageux le suis pas
Jamais d’femme de ne voudra
Si j’étais militaire , fait pour croiser le fer
Si j’étais militaire, protèg’rais Marion
Mais j’ai trop peur de la guerre,
C’est là qu’y mourut mon frère
Cette chanson n’est que bravade et courageux le suis pas
Jamais d’femme de ne voudra
Si l’on me faisait roi, je ré’crirais les lois
Si l’on me faisait roi, couronn’rais Marion
Mais la cour n’est point ma place, mes vêtements sont en lambeaux
Cette chanson n’est que bravade et courageux le suis pas
Jamais d’femme de ne voudra
Ah si j’étais divin, j’connaît’rais mon destin
Ah si j’étais divin, j’possèd’rais Marion
Mais j’ai la peur à la gorge
Et je n’eus qu’un piètre père
Je fais partie de la plèbe
Et j’ai trop peur de la guerre
Puis la cour n’est point ma place
Car courageux le suis pas
Cette chanson n’est que bravade et courageux le suis pas
Jamais d’femme ne me voudra
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4. |
En montant la rivière
02:36
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C’est dans le mois de mai, en montant la rivière
C’est dans le mois de mai que les filles sont belles
Que les filles sont belles, oh gué, que les filles sont belles
Et que tous les amants, en montant la rivière
Et que tous les amants y changent leur maîtresse
Y changent leur maîtresse, oh gué, y changent leur maîtresse
Mais moi je n’changerai pas, en montant la rivière
Mais moi je n’changerai pas car la mienne est trop belle
Car la mienne est trop belle, oh gué, car la mienne est trop belle
Elle a de jolis yeux doux, en montant la rivière
Elle a de jolis yeux doux, une bouche vermeille
Une bouche vermeille, oh gué, une bouche vermeille
Ah comme il serait doux, en montant la rivière
Ah comme il serait doux de dormir avec elle
De dormir avec elle, oh gué, de dormir avec elle
Dans un grand lit tout blanc, en montant la rivière
Dans un grand lit tout blanc et garni de dentelles
Et garni de dentelles, oh gué, et garni de dentelles
C’est dans le mois de mai, en montant la rivière
C’est dans le mois de mai que les filles sont belles
Que les filles sont belles, oh gué, que les filles sont belles
C’est dans le mois de mai que les filles sont belles
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5. |
Maudite famille
05:59
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Bonsoir pâpa, ça fait longtemps que j’t’ai pas vu l’air si content
Si tu savais comme ça réchauffe mon cœur d’enfant
Rêves-tu à moi, pâpa, comme j’rêve à toi
Rêves que l’on rit et qu’on pleure à la fois
Comme ils sont doux ces « je t’aime » dits de ta voix
J’v’aller dormir, t’as des choses à finir
J’te dirai tout ça p’t’être une fois
Maudite famille, que j’vous aime tant
Qu’ça fait plaisir d’se r’trouver comme avant
Le temps de rire et de se dire qu’on est plus des enfants, des enfants
Maudite famille, que j’vous aime donc
Pi c’est plus facile de se l’dire en chansons
Pi ça fait du bien de se l’dire de toute façon
Bonjour mâman, t’es déjà debout, sourire aux lèvres et tablier au cou
Mais vas-tu t’asseoir pi arrêter de penser à nous
J’aim’rais t’offrir, mâman, des milliers de fleurs
Pi d’autres pour chaque fois qu’t’as berçé mes douleurs
Et te dire merci, merci, pi que j’voudrais jamais que tu pleures
Un jour j’vais partir faire ma place dans l’avenir
Mais tu s’ras toujours proche de mon cœur
Salut grand frère approche-toi un peu, parle-moi de toi
ou parle-moi du bon Dieu
Ou ben raconte-moi tout c’qui se passe derrière tes yeux
Tu sais p’tite sœur, f’sons semblant de rien
F’sons un p’tit bout ensemble main dans la main
Et même une prière juste au cas où on verrait demain
On s’est vus grandir mais on s’est pas vus vieillir
Sans attendre la vie fait son chemin
On s’est vus grandir mais on s’est pas vus vieillir
Sans attendre la vie fait son chemin
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6. |
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7. |
J'ai fait une maîtresse
05:03
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J’ai fait une maîtresse, trois jours y’a pas longtemps
Mais c’est quand je vais la voir, qu’elle m’y incite à boire
Du meilleur de son vin. « À ta santé, catin ! »
« À ta santé, Lisette, à ta santé je bois ! »
Si tu n’étais pas si jeunette, je te parl’rais d’amourettes
Attends encore un an, je serai ton amant.
Le bonhomme qu’est aux écoutes a entendu cela
« Ma fille en mariage, elle a reçu tous ses gages
D’un autre amant que vous. Galant retirez-vous ! »
« S’il faut que j’me retire, je me retirerai.
Dans un couvent d’ermites, pour l’amour d’une jolie fille
J’irai finir mes jours. Adieu donc mes amours ! »
Composeur de cette chanson, c’est un p’tit cordonnier
Assis de sur sa selle, en cousant sa semelle
Réparant son talon. Excusez la chanson.
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La Maudite Famille Val D'Or, Québec
Six gars, six voix, six coeurs...
Après leur passage remarqué à l'émission "Un air de famille", les six cousins de l'Abitibi bouclent la boucle avec un album qui voyage dans le passé musical traditionel québécois.
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